C'est quoi au juste un ballon captif ?

C’est un aérostat gonflé avec un gaz porteur dit “plus léger que l’air” qui est relié au sol avec un câble. La position de ce ballon est alors fixe, seule son altitude peut varier. Un système de ballon captif est un ensemble composé de 3 éléments principaux :

C'est l'ensemble volant qui est constitué de :

  • L'enveloppe : c'est une membrane souple gonflée sous pression avec de l'hélium (gaz plus léger que l'air) qui flotte dans l'air grâce à la poussée d'Archimède.
  • La nacelle : c'est une petite structure rigide accrochée en dessous du ballon qui contient tous les équipements électroniques tels que des caméras, des capteurs, des relais radio, etc...
  • Les dispositifs de stabilisation, qui peuvent être actifs (hélices motorisées) ou passifs (dérives).

C'est l'élément qui permet de maintenir le ballon à une altitude et une position fixe.

Dans le cas de Lium, il s'agit d'un ensemble de 2 câbles :

  • Un câble de résistance, qui encaisse tous les efforts mécaniques induis par la poussée d'Archimède et le vent.
  • Un câble de transmission, qui permet d'alimenter en électricité les équipements embarqués dans la nacelle et de transmettre les données provenant des caméras et des capteurs vers la station au sol.

C'est un élément indispensable dont les rôles sont multiples :

  • Faire office d'ancrage statique, incluant un treuil qui permet d'enrouler et dérouler les câbles.
  • Accueillir, protéger et transporter le ballon quand il est au sol.
  • Collecter et diffuser les données provenant des équipements embarqués, en local ou vers un poste de sécurité central.
  • Fournir l'énergie électrique aux équipements embarqués via le câble.

Un outil de surveillance ancestral

Historiquement, le tout premier ballon captif conquit les airs en Juin 1794 en Belgique actuelle durant la bataille de Fleurus. Baptisé L’Entreprenant, ce ballon d’observation fût utilisé par l’armée française dans le but d’observer les mouvements des forces ennemies.
Ce ballon embarquait à son bord des observateurs (courageux) qui transmettaient des informations en agitant des drapeaux de différentes couleurs.

Grâce à des évolutions technologiques, le ballon captif connaît ses premières heures de gloire durant la Première Guerre mondiale : pas moins de 4 200 aérostats captifs furent construits en France entre 1914 et 1918.

Bien que sous-estimés, grâce à leur immobilité, ces outils aériens avaient l’avantage de pouvoir fournir des informations continues et fiables via une ligne téléphonique (ce qui était impossible avec des avions).

Premier ballon captif de l'histoire à la bataille de Fleurus (Juin 1794)
Ballon captif français : Le Caquot (1915)
Ballon captif allemand : Le Drachen (1916)

Les cas d'usage

Le ballon captif peut s’avérer pertinent pour de multiples cas d’usage dans différents secteurs d’activité :

  • La défense : surveillance de base et observation aérienne ponctuelle sur théâtre d’opération.
  • L’évènementiel : sûreté, gestion des foules et prises de vue aérienne.
  • La surveillance des milieux naturels : observation, analyse et régulation de la faune et la flore.
  • La Sécurité Civile : surveillance des forêts et protection contre les feux, supervision des opérations de secours après les catastrophes naturelles, etc…
  • La sécurité des sites sensibles : surveillance continue et supervision aérienne lors des crises.
  • Etc…

Une facilité d'utilisation incomparable

Chez Lium, nous avons à cœur de développer un outil de surveillance aérienne utilisable par tout opérateur, sans devoir être un expert dans le domaine des aérostats.

Aucun télépilote formé et qualifié n’est requis pour faire voler notre ballon captif. 

Nul besoin d’une équipe de 5 voire 10 personnes pour déployer notre ballon dans les airs : il suffit de lui indiquer la hauteur de vol voulue (qui dépend du champs de vision) et le système se chargera de faire décoller l’ensemble volant en toute sécurité.

En fonction du cas d’usage, le protocole d’utilisation peut légèrement différer :

Pour des missions de surveillance continue :

1.
Positionnement & déploiement

On positionne la station au sol en fonction de la configuration du site et des secteurs à surveiller en priorité. Le ballon est ensuite mis en vol et la station au sol est connectée au système de vidéosurveillance du site.

2.
Détection & alerte

Grâce à une Intelligence Artificiel intégrée à la solution, un incident (incendie, intrusion, acte de malveillance, etc...) peut être détecté automatiquement. Si incident il y a, une alerte est alors générée et une levée de doute peut être effectuée par un opérateur.

3.
Intervention & suivi

Si l'incident est confirmé visuellement par un opérateur, une intervention est alors déclenchée pour le résoudre. La vue aérienne offerte par le ballon peut ainsi permettre de suivre et superviser les opérations au sol.

Pour les situations de crise :

La solution développée par Lium peut également être utilisée uniquement comme outil de supervision aérienne durant des crises de différentes natures (incendie, intrusion, menace terroriste, etc…) grâce à sa durée de mise en vol qui se compte en minutes, ce qui représente un avantage non négligeable quand chaque minute compte lors d’une situation de crise.

Ceci est rendu possible grâce au fait que le ballon est constamment gonflé et prêt à voler.

Ainsi, le protocole de déploiement dans ce cas d’usage s’obtient en inversant les étapes 1 et 2 du protocole précédent.

Différences et complémentarités avec les drones

  • Le drone
Le drone
Le drone
Le ballon captif
Autonomie30min max.3 semaines
Nécessité d'un télépiloteOuiNon
Mobilité en volHauteFaible
Risques d'incidentImportantsFaibles
Résistance au vent30 km/h max.80 km/h max.
Nuisances sonoresImportantesFaibles
Charge utile embarquée max.2 kg4 kg
EncombrementFaibleMoyen

Vous voilà maintenant incollable sur les ballons captifs !

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